
Ce lundi 17 novembre, le calme est revenu au lycée François Truffaut, comme devant le collège. Je suis allée le constater de visu, et ai pu engager différentes discussions pour le vérifier.
Les incidents de la semaine dernière, entre jeunes de Ris-Orangis et de Bondoufle, ont pu inquiéter des parents. Je prends cette inquiétude au sérieux, elle est légitime, il faut y répondre.
Mais elle ne doit pas nous amener à sur-réagir.
Je tiens d'abord à saluer le travail réalisé tant par les équipes au sein du lycée que par les gendarmes (contrôles renforcés, surveillance accrue des entrées sorties, aux arrêts de bus, survols de drones, etc).
La mairie a de son côté pris des mesures pour sécuriser les accès aux équipements sportifs.
Il a manqué en particulier 2 éléments clés à ce dispositif :
➡️ Une police municipale, car elle permet la présence de personnes plus régulièrement, cette présence à la fois préventive et le cas échéant capable d'agir en complémentarité avec la gendarmerie. Cette police municipale que nous réclamons depuis longtemps et que la majorité a refusé de mettre en place. L'équipe majoritaire s'était moquée de notre pétition en 2023, elle a eu tort.
➡️ Une coordination plus rapide entre toutes les parties prenantes, y compris tous les chefs d'établissements scolaires, les directeurs d'écoles en particulier : cette bonne circulation d'information est l'objet du fameux CLSPD, conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance, obligatoire depuis 2021 dans toutes les villes de + de 5 000 habitants. J'ai interpelé le maire à ce sujet à plusieurs reprises. Il en avait annoncé la création, puis... a renoncé. Dans la dernière gazette il explique faire des petits comités à la place. Erreur, il aurait été utile la semaine dernière.
Nous en reparlerons. Sur ce sujet, soyons à la fois fermes, cohérents et raisonnables.
Vous pouvez compter sur ma détermination là encore.

